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TitreDictionnaire d’anecdotes, de traits singuliers et caractéristiques, historiettes, bons mots, naïvetés, saillies, reparties ingénieuses, etc. etc.
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Date de publication originale1766
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, art. « Apelle », p. 120

Dans un voyage qu’il fit par mer, une tempête l’obligea de relâcher à Alexandrie. Quelques envieux qu’il avoit en cette ville, et qui sçavoient que le roi Ptolémée ne l’aimoit pas, le firent inviter à souper de la part de ce prince. Ne se doutant point que c’étoit un tour qu’on lui jouoit, il se rendit au palais. Ptolémée, à qui sa vue déplut, appella tous ceux qui étoient chargés d’avertir les convives, et dit au peintre de montrer celui qui l’avoit invité ; Apelle, ne le trouvant point parmi ces officiers, prit un charbon avec lequel il traça sur la muraille le visage de celui qui l’avoit invité : alors le roi reconnut que c’étoit son bouffon. [[4:suite : Apelle nimia diligentia]]

Dans :Apelle au banquet de Ptolémée(Lien)

, art. « Peintres », vol. 2, p. 535

Timanthe, peintre de l’antiquité, se servit d’un moyen assez ingénieux pour faire connoître la prodigieuse grandeur d’un géant endormi. Il représenta un satyre qui mesuroit, avec un thyrse, le pouce de ce géant. [[4:suite : Apelle et peintre trop rapide]]

Dans :Timanthe, Le Sacrifice d’Iphigénie et Le Cyclope (Lien)

, art. « Peintres », vol. 2, p. 536

Un peintre avoit représenté un enfant tenant une corbeille de fruits. Quelqu’un, pour vanter le tableau, disoit que ces fruits paroissoient si naturels, que les oiseaux venoient les becqueter. Un paysan de bon sens, qui écoutoit ces louanges, répondit : Assurément si les fruits sont si bien représentés, l’enfant ne l’est guères. En effet, il falloit supposer que la figure fût bien mal peinte, puisque les oiseaux n’en avoient point peur.

Dans :Zeuxis et Parrhasios : les raisins et le rideau(Lien)