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Monsieur
Pierret
Rue Saint-Florentin, n°
11
Paris, 1 octobre
1852
[p. 2] Ce vendredi 21 [sic]
Cher ami,
Je suis malade, embourbé dans mon entreprise 2 par le sort qui me lie bras et jambes. Je ne puis ni manger ni parler. Il me faut beaucoup de prudence pour sortir de ce mauvais pas, dans la nécessité où je suis d’achever un ouvrage vraiment trop considérable pour le peu de temps. Tout cela c’est te dire mon chagrin de manquer demain samedi au rendez-vous dont je m’étais fait fête. Je ne te dis pas la centième partie de ma vexation. Mille regrets à M. Durieu 3 et à Marie. Je suis de beaucoup plus puni qu’eux.
Je t’embrasse,
E. D.