voici l’ennui qui m’arrive. À l’instant où je reçois votre cher mot, j’apprends aussi que je serai obligé, forcé, contraint de vous quitter une grande partie de la soirée et, surtout avec la perspective de la partie de rire que vous me proposez, je me trouve au désespoir. S’il était encore temps de conjurer M. Papet de remettre à mercredi, ou un jour qu’il voudra sans exception, je serais bien reconnaissant. Le gigot attendra bien un jour, la viande est si dure à présent, à ce que dit ma bonne. S’il n’est plus temps [p. 3]de changer, je viendrai tout de même et je ferai comme je pourrai.
Adieu et cent mille amitiés bien sincères
Eugène Delacroix
Un mot dans la journée si nous changeons le jour.