Madame,
Après trente ans d'absence, et soixante ans de persécutions, j'ai trouvé un public, et même un parterre devenu philosophe, et surtout compatissant pour la vieillesse mourante.
Mais ce qui me touche le plus, c'est la Lettre et la bonté dont vous m'honorez, et l'indulgence de Monsieur Le Président de Meyniere.
J'ai l'honneur d'être avec une respectueuse reconnaissance
Madame
Vôtre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire