1778-02-20, de Voltaire [François Marie Arouet] à Pierre Claudine Hélène Molé.

Le vieux malade de Ferney n'a point de terme pour exprimer la reconnaissance qu'il doit à l'amitié que Monsieur Molé veut bien lui témoigner, et aux extrêmes bontés de Madame Molé.
Elle lui sacrifie ce qui n'était pas digne d'elle, et ce qu'elle embellira quand elle daignera le reprendre. Il est pénétré de ce qu'il doit à sa complaisance; il espère l'être de ses talents quand il aura le plaisir de l'entendre. Il lui présente ses respectueux remerciements.

Voltaire