du 20e 7bre 1777
Mr,
Sur le compte que nous avons rendu à notre ssme maître du contenu de la lettre dont Vous nous avés honorés le 29e du mois dernier, s. a. s. nous a chargés d'entrer en négociation avec Vous au sujet des conditions de la rente qui vous lui avés proposée.
Elle consent mr à Vous créer dès à présent une rente Viagère pour le capital des 70/m.lt qui vous sont dues; mais la condition du 20pC. lui paroit trop onéreuse.
Vous nous avés fait l'honneur de nous marquer que nous pouvions régler nous même l'accord, et que vous étiés prêt à faire tout ce que nous jugerions convenable. Loin d'abuser de cette nouvelle marque de votre confiance Nous nous sommes fait un devoir de représenter à s. a. s. toutes les facilités que vous nous avés fournies jusqu'aujourd'hui, pour les paiemens que nous avons eu à Vous faire, et combien nous avons toujours eu lieu d'être contens de vos procédés.
Animés des mêmes sentimens nous pensons mr que vous pourriés fixer au 14 pC. la rente Viagère des 70/m.lt.
Nous nous flattons que vous agréerés cette proposition, et que vous voudrés bien donner dans cette occasion à notre ssme Maitre une nouvelle preuve de Votre désintéressement et de Votre constante envie de lui plaire.
Dans cette attente nous vous prions mr d'être bien convaincu des sentimens de la considération distinguée avec lesquels nous somes.
de Goll F. C. Bouthenot