du 8 févr 1775
Mr,
Par les deux Lettres des premier et dernier du mois passé que Vous nous avés fait l'honeur de nous écrire, Vous nous demandés le remboursement quartier par quartier du Capital restant que Vous avés bien Voulû prêter à S. A. S. et Vous Vous plaignés en même tems de ce que le Receveur Rosé ne Vous satisfait pas de la Rente courante qui vous est duë pour six mois.
Nous nous rapellons avec plaisir Monsieur, la complaisance que Vous eûtes l'anée passée de suspendre les termes du remboursement qui avoient été stipulés avec Vous, et nous allons prendre incessament les arrangements nécessaires pour Vous procurer la satisfaction qui Vous est duë à si juste titre. Nous ne manquerons pas de Vous faire parvenir en son tems des assignations acceptées des Receveurs ou fermiers.
Quant à ce qui Vous est dû Mr sur le courant de Votre Rente, Nous somes étonés de ce que le Receveur Rosé ait négligé de suivre les ordres précis qui lui ont été donnés cy devant à ce sujet. Nous lui en demandons raison par cet ordinaire, et nous vous prions Mr d'être persuadé que nous ferons toujours tout ce qui dépendra de nous pour Vous témoigner combien nous somes sensibles à vos procédés généreux dans les affaires qui concernent notre ssme Maitre.
Nous somes &
de Goll
F. A. Comte de Sponeck