Paris 6 7^bre 1777

M. d'Argental, monsieur, m'a montré hier une Lettre charmante que vous lui avez écrite: quand je ne serais pas un de ses six administrateurs Vous pourriez toujours m'adresser tous Vos paquets Jusqu'au 1^er janvier: m^r le maréchal de Duras qui est seul chargé de la comédie française a bien de l'amitié pour moi et si vous pensez qu'il puisse être utile de m'employer auprès de lui Je suis à vos ordres.

Je ne me console Pas de n'avoir pu aller à Fernei. L'espoir que Je Conserve pour l'année prochaine n'adoucit point la privation que Je souffre pour celle cy. Ce que vous me marquez ne diminue point mes regrets mais si quelque chose Pouvoit les affaiblir ce seroit de Vous servir icy et de Vous donner des preuves de mon zèle.

Avez Vous lu un Eloge de l'hôpital bien supérieur à celui que l'académie a couronné? M^r de Condorcet va encore en faire Paroitre un auquel le Public donnera avec raison le prix.