1776-12-20, de Guillaume Joseph Dupleix de Bacquencourt à Charles de Brosses, baron de Montfalcon.

… Quant à ma correspondance avec m. de Voltaire, il me semble que je n'ai jamais dit ni écrit que je ne lui répondais pas.
Je voudrais bien, je vous assure, être débarrassé de ce soin, et lui même serait fort aise de toutes façons de ne pas recevoir de mes lettres qui ne sont pas académiques et qui ne lui font aucun plaisir, puisque nous sommes rarement d'accord. J'en ai deux des siennes sous les yeux depuis huit jours, une entre autres de huit pages qui est un cours complet de déraison et de flatteries très malignes. Je vous en régalerais si j'avais l'honneur de vous voir, et vous admireriez avec moi tous les écarts dont l'imagination peut être susceptible….