page 121 du receuil où est Jenni
après ces mots la plus respectueuse
postscrit de mr de Voltaire
Puisqu'on a imprimé cette lettre que j'ai en effet écrite à monsieur le comte de Tressan je saisis cette occasion pour déclarer que je ne suis point l'auteur des rapsodies qu'on a imprimées sous mon nom dans les pays étrangers, comme une ridicule épitre de l'abbé de Grecour qui commence par ces vers
Cette autre
Cette plate et impertinente apotéose de melle le Couvreur
et je ne sçais quelle ode intitulée le vrai dieu et une longue épitre à l'abbé de Rotelin
le philosophe à made la marquise de T., pièce où l'on trouve des vers détestables sur les sept primitifs
et une foule de pareils ouvrages dont quelques jeunes ignorants sans goust remplissent leurs portefeuilles, et qu'ils vendent ensuitte à des libraires.
Enfin mes propres ouvrages entièrement défigurés. Il n'y a pas grand mal à tout cela, mais ceux qui m'impriment auraient dû au moins me consulter.
Voltaire