1775-02-08, de Conseil de régence de Montbéliard à Charles Henry Chrétien Rosé.

Monsieur,

Monsr de Voltaire vient de nous écrire, nonseulement que vous lui deviés deux termes de sa rente échus à la fin de l'année dernière, Mais que vous lui aviés annoncé par votre lettre que vous ne pouviés pas le païer.

Nous sommes étonnés, et d'un pareil retard et d'une correspondance qui pouroit entrainer des suites fâcheuses.

Avant que de faire une pareille démarche, vous auriés dû nous en prévenir; faites nous connoitre au plutôt les raisons qui vous ont obligé d'en agir ainsi. Nous sommes

Monsieur

Vos très humbles et très obéïssants serviteurs

Les Vice-Président et Conseillers de la Régence de Montbéliard de Goll
F. A. Comte de Sponeck