A Fernei 10 octobre 1774
Le vieux malade de Fernei remercie très humblement monseigneur le contrôleur général de la bonté qu'il a eue pour le frère de feu D'Amilaville.
Il a entendu parler de cent mille écus appartenant de droit à un sage, et renvoyés au trèsor royal par un homme vertueux.
La lettre en brevet qui exemptait de tout impôt la colonie de Fernei et de Versoi fut envoyée par les colons à m. l'abbé Terray et doit être dans ses papiers. Ils attendront les ordres de monseigneur le contrôleur général, et s'y conformeront avec soumission et reconnaissance.
Le bon vieillard Siméon bénit dieu, quia audierunt aures meœ salutare nostrum.