[July/August 1774]
Aide maréchal des logis
Et de Cithère et du Parnasse,
Je vois que vous avez apris
Sous le grand général Horace
Ce métier qu'avec tant de grâce
On vous voit faire dans Paris.
J'ai lu votre aimable Rosière,
Malheur au duc atrabilaire
Qui lui reproche un doux baiser!
Quel mortel ne doit excuser
Une personne si discrète?
Un seul baiser, un seul amant,
Chez les bergères d'aprésent,
Est la vertu la plus parfaite.
Je vous remercie bien sensiblement Monsieur de votre paquet. Je ne sçais par quelle voie il m'est venu, mais il m'a rendu heureux pendant deux jours. Je ne remercie point mr Dorat quoy qu'il m'ait rendu heureux aussi, mais, ce n'est pas lui qui m'a gratifié de sa réponse de Ninon et de ses odes. Le vieux malade de Ferney vous est toujours très attaché.