9 May 1774
Tout ce que vous nous dites, Monsieur, sur nôtre ancien Colonel, est fort intéressant.
Nous espérons qu’il se tirera avec succez du procez qu’on lui a fait, et auquel nous ne nous attendions pas. Il entend mieux les affaires que je ne croiais. Je suis bien aise qu’il ne prenne point d’avocat. Sa cause me parait bonne.
Nous vous remercions infiniment de nous avoir apris la manière dont il la traitte. Sa fermetté lui fera beaucoup d’honneur auprès de nos militaires.
Je suis toujours malade dans la même garnison. Je vous adresse ce petit mot par Lyon, et par mon banquier suisse qui le fera tenir à vôtre banquier genevois.
En vous remerciant encor une fois le plus tendrement du monde.