30e janv: 1774
J’attends le saint temps de pâques avec impatience pour revoir mon cher philosophe.
J’ai fait présenter au conseil une requête en faveur de cette pauvre Aberjou. Je ne sais où elle est. Il m’était venu un ouvrier en corne, qui est je crois son frère, et qui demeure à st Claude. Voilà tout ce que j’en sais.
Je ne suis pas mieux informé de l’état où est le procez de nos esclaves.
Je ne sais rien non plus de ce curé de st Julien que j’ai fait sortir de prison. Il a perdu sans doute l’habitude d’écrire auprès des moines chez lesquels il était renfermé.
Je vous embrasse de tout mon coeur.
V.