1773-12-30, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charles Frédéric Gabriel Christin.

Le vieux malade de Ferney pense que Monsieur Christin est instruit que son protègé Barondel, curé de st Julien, est élargi.
En tout cas, voicy la copie de sa Lettre de cachet.

Le vieux malade a envoié à Paris la requête de cette pauvre fille de Gray que la belle loi de la main morte dépouille de tout son bien.

On ne voit de tous côtés que des malheurs et des injustices atroces. Je quitterai bientôt ce monde pervers, et je ne serai fâché que de quitter Monsieur Christin.

V.

Mes compliments je vous en prie à la sœur de ce pauvre curé.