1774-01-22, de Voltaire [François Marie Arouet] à Conseil de régence de Montbéliard.

Messieurs,

Je suis fâché de vous importuner, mais je vous suplie instamment de vouloir bien engager les sieurs Meiner et Rozé à me paier mon quartier échu le dernier Décembre 1773.
Je vous prie de m’accorder cette justice que je regarderai comme une grande grâce.

Je ne me plains point de n’avoir pas encor reçu à Genêve l’argent que Mr Meiner m’a délégué sur cette ville. J’espère le recevoir bientôt, mais j’ai encor plus d’espérance en vos bontés, que ma situation pressante me force de réclamer.

J’ai l’honneur d’être avec tous les sentiments que je vous dois

Messieurs

Vôtre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire