1773-09-30, de Voltaire [François Marie Arouet] à Conseil de régence de Montbéliard.

Messieurs,

Permettez que je vous réitère ma juste prière de vouloir bien ordonner que les srs Rozé et Meiner me paient de ce qui m’est dû, savoir un quartier de dix mille livres échu avec les arrérages au mois d’auguste dernier sur le sr Rozé, sept mille Livres échues aujourd’hui, et huit mille cinq cent trente et une Livres, échues aussi aujourd’hui sur le sr Meiner.

Je vous serai très obligé de la bonté que vous aurez de me faire rendre cette justice, qui est pour moi d’une nécessité absolue. J’ai été affligé de ne point recevoir de réponse à ma dernière Lettre. J’ai l’honneur d’être respectueusement

Messieurs

Vôtre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire