[1773/1774]
. . . Il est bien vrai que l'on m'annonce
Les lettres de maître Clément.
Il a beau m'écrire souvent,
Il n'obtiendra point de réponse.
Je ne serai pas assez sot
Pour m'embarquer dans ces querelles.
Si ç'eût été Clément Marot
Il aurait eu de mes nouvelles.
Mais pour mr Clément tout court, qui dans un volume beaucoup plus gros que la Henriade, me prouve que la Henriade ne vaut pas grand-chose, hélas! il y a soixante ans que je le savais comme lui. J'avais débuté à vingt & un ans par le second chant de la Henriade. J'étais alors tel qu'est aujourd'hui mr Clément, je ne savais de quoi il était question. Au lieu de faire un gros livre contre moi, que ne fait-il une Henriade meilleure? cela est si aisé! . . . .