[8 December 1773]
Monsieur,
Un vieillard de quatrevingt ans, malade et presque aveugle, a oublié son âge et ses maux pour lire votre Henriade italienne.
Je vous remercie de l’avoir embellie. La facilité de votre style fera croire un jour que votre ouvrage est l’original et que le mien est la copie. Agréez la reconnaissacne un peu laconique d’un homme, qui n’est pas en état d’écrire une longue lettre, ni même de la dicter. L’esprit est prompt mais la chair est faible. J’ai l’honneur d’être etc.
Voltaire