1773-07-24, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Le Rond d'Alembert.

Raton sera toujours prêt à tirer les marrons du feu pour le déjeuner des Bertrands.
Raton ne craint point de brûler ses pattes. Le temps approche où il n’aura bientôt ni pieds ni pattes; il faut qu’il s’en serve jusqu’au dernier moment pour l’édification du prochain. Donnez donc, mon cher ami, cette lettre à Marmontel-Bertrand, second du nom. Il faut absolument que j’aie la correspondance du bienheureux abbé Sabatier. En attendant, priez dieu pour moi.

Le vieux Raton