1772-08-24, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jacques Lacombe.

Le vieux malade des Alpes fait mille compliments à Monsieur De La Combe sur le succez de son mercure, et lui renouvelle tous les sentiments d’estime et d’amitié qu’il a depuis longtems pour lui.

Il parait à ce vieux malade qu’aulieu des petits romans et des petites pièces assez insipides, dont votre Mercure est obligé de se charger quelquefois malgré lui, il ne serait pas mal de mettre l’extrait des procez qui sont les plus intéressants. On envoie à Monsieur De la Combe ces deux essais. Il en fera ce qu’il poura. Le vieux malade lui est sincèrement attaché.