[c. 18 August 1772]
Je vous remercie, mon cher confrère, de veiller de temps en temps à ma santé.
Les derniers vers que vous m'avez envoyés (indépendamment de certaine citation trop flatteuse) m'ont fait grand bien. On dit que vous avez fait nouvellement d'autres vers, qui ressemblent à ceux de votre jeunesse. Si cela est vrai, souvenez vous que j'habite le pays de Virgile et d'Horace, mais que l'un et l'autre sont morts sans héritiers. Je vous souhaite, mon cher confrère, la longue vie de Sophocle; personne n'a plus de droit que vous d'y prétendre.