[May 1772]
Toute réflexion faitte, mon cher ami, dites toujours que l’on m’envoie la dernière épreuve, car après tout l’auteur de l’essay sur les probabilités n’a fait que prévenir les juges de Paris sur la punition due au procureur et aux suppôts de la police.
Cet auteur a toujours dit qu’un procureur qui se mêle de juger, et un pousse-cu qui ose fraper un citoien sont très punissables.
D’ailleurs l’auteur expose l’affaire, et se garde bien de dire son avis. Partant je persiste, mais je persiste surtout à vous aimer.