Rome [c. 10 December 1771]
Le Pape, mon cher confrère, a très bien pris vos plaisanteries en prose et en vers; c'est une preuve de la supériorité de son esprit.
Car en général les Italiens et les Romains modernes n'entendent pas trop la plaisanterie. Le Pape donc voudrait que vous fussiez un peu plus saint que vous ne l'êtes; mais, au surplus, il est flatté de votre estime et désire sincèrement votre conservation pour l'honneur des lettres et de notre siècle. Ménagez votre santé puisque le Souverain Pontife le veut et que je le désire encore plus ardemment que le Souverain Pontife.