6 Xbre 1771 à Ferney
Votre éloquence, monsieur, et vos raisons, ont fait enfin rendre une justice complète à mon ami Sirven.
Vous avez acquis de la gloire et lui du repos. Ce sont deux bons oreillers sur lesquels on peut dormir à son aise.
J’ai l’honneur de remercier mr le premier président. Je fais mes tendres compliments à mr Sirven; je l’attends avec impatience. Le triste état de ma santé me permet pas d’en dire davantage.
J’ai l’honneur d’être avec tous les sentiments que je vous dois, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire