au château de Ferney 9e 7bre 1772
Un vieillard octogénaire, très malade, mais toujours sensible au mérite a reçu depuis peu une brochure très agréable, accompagnée d’une Lettre très ingénieuse, sans savoir par quelle voye ce paquet lui est parvenu.
Il fait ses compliments à Monsieur Desbans qui se console avec les muses du chagrin de ne pouvoir plus faire la guerre. Il le remercie de l’honneur qu’il lui a fait. Le triste état où il est à présent ne lui permet pas de s’étendre autant qu’il le voudrait sur les sentiments de reconnaissance et d’estime dont il est pénétré pour Monsieur Desbans, et dont il a l’honneur d’être le très humble et très obéissant serviteur.
V.