1771-11-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à Gaspard Henry Schérer.

Je vous suis très obligé, Monsieur, de la note que vous avez bien voulu m’envoier.
Comme voicy le tems où je règle les comptes de l’argent que j’ai bien voulu avancer à ma Colonie, vous me ferez grand plaisir d’avoir la bonté de m’envoier copie des tîtres sur lesquels chaque particulier peut prétendre que je réponds de l’or que vous lui avez confié, c’est à dire copie de chaque billet par lequel j’aurai répondu. Ils sont tous de très honnêtes gens, comme très bons artistes, mais il faut que toutes choses soient en règle.

S’il y a quelque nouvelle touchant l’arrangement des finances en France, je vous serai obligé de m’en faire part.

J’ai l’honneur d’être bien véritablement, Monsieur, vôtre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire