1 juin 1771
Je m’empresse de vous apprendre que les gens du roi ont donné leurs conclusions qui tendent au relaxe de la mémoire de ma chère défunte épouse, à la main levée de ses biens saisis, avec restitution de fruits, comme aussi à mon relaxe. C’est beaucoup, mais il y a plus; ils concluent à la cassation du brief-interdit, de la relation du médecin et du chirurgien, de l’information, du décret et de tout ce qui s’en est suivi, comme aussi de la sentence de contumace et de celle qui a été rendue sur ma remise. Dieu veuille que la Cour juge de même; pour lors, il ne resterait presque rien à faire pour ma famille. J’écris aujourd’hui à m. de Voltaire; sa bonté le fera savoir à mes filles; gardez le secret….