1770-06-30, de Voltaire [François Marie Arouet] à Gabriel Cramer.

Je vous prie mon cher Caro de me faire un plaisir; vous avez vendu à Merlin des exemplaires complets de mes maudites œuvres; un de mes amis qui est pauvre m'en demande six. Pouvez vous les luy faire avoir au prix que vous les vendez à Merlin avec dix pour cent de bénéfice, qu'il paiera au dit Merlin suivant votre mandat, ou que je vous payeray comptant pour luy.

Arrangez cela je vous prie. Vous obligerez beaucoup votre ami.

Quand vous verrai-je?

V.