1770-04-06, de Giuseppe Pezzana à Voltaire [François Marie Arouet].

Monsieur,

En répondant au sujet de la Mérope, à m. de la Lindelle vous dites que si les Italiens avaient un théâtre régulier, ils iraient, peut-être, plus loin que les François.
Vous verrez, monsieur, par le programme que j'ai l'honneur de vous envoyer que votre jugement devient un oracle pour l'Italie. Comme je partage depuis longtemps l'admiration qu'elle a pour vous, je souhaite qu'il s'accomplisse pour l'honneur de ma nation. Je suis avec les sentiments d'estime et de respect qui sont dus à votre personne

monsieur

votre très humble et très obéissant serviteur

l'abbé Pezzana