1769-09-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à Gabriel Cramer.

Le vieux malade prie instamment Monsieur Cramer de ne pas envoier un seul éxemplaire en France avant que M. le Mal De Richelieu ait reçu les siens.
Monsieur Cramer sent bien que rien ne serait plus déplacé et plus préjudiciable à son ami.

Le vieux malade se charge aussi d'envoier un éxemplaire à Made Lobreau.

Monsieur Cramer peut en dépècher tant qu'il voudra pour l'Allemagne. Mais il est averti de n'en pas laisser passer à Lausanne, car ils y seraient contrefaits sur le champ. Il est prié d'envoier aussi quelques éxemplaires du recueil.