1769-06-13, de Jean Louis Wagnière à Marie Anne Ramond.

Je vous répète encore, madame, que vous soyez aussi tranquille de m. votre père que s'il était à Morges auprès de vous.
Ses protecteurs et ses amis lui ont fait prendre le chemin le plus long pour arriver plus sûrement.

Je suis comme vous un peu surpris de ce que m. votre père ne vous écrive pas plus souvent, car il doit sentir que vous devez être inquiète. Il a été faire un voyage à Castres. Vous devez pourtant avoir reçu une lettre de lui qui vint dans une des miennes. Adieu, madame, soyez sûre que si votre père courait le moindre danger, je ne vous le cacherais pas; je suis de tout mon coeur v. t. h. et o. s.

Wagniere