1769-03-31, de Casimir Pignatelli, comte d'Egmont-Pignatelli à Alexandre Marie François de Paule de Dompierre d'Hornoy.

J'ai, Monsieur, ignoré jusqu'à ce jour qu'il étoit due à Monsieur de Voltaire une Rente affectée sur Le Comté de Rechicourt; je vais très incessament me faire rendre compte de cette affaire, et avoir une Conférence à ce sujet avec M. Le Duc de Fronsac et ses cohéritiers; nous aurons Ensuitte L'honneur de vous faire rendre une réponse plus Circonstanciée par M. L'abbé de Blet; en attendant, Monsieur, Je suis pénétré en particulier de ce que cette Rente est si arriérée, et je souhaite vivement que les arrangements que nous serons dans le Cas de vous proposer En commun puissent remplir vos vües et celles de madame Denis, mais tels que soient ces arrangements, Je vous prie d'être persuadé de ma Reconnaissance, et des sentiments Du véritable attachement avec le quel j'ay L'honneur d'être, Monsieur, votre Très humble Et très obéissant serviteur.

Le Comte d'Egmont