1768-11-04, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charles Augustin Feriol, comte d'Argental.

Le vieux solitaire malade s'éguaie quelquefois tant qu'il peut; et il voudrait amuser aumoins quelques moments la juste douleur de Mr Le Duc de Praslin.
Il envoie à son cher ange tous les rogatons qu'il peut découvrir. Le possédé est assez éxorcisé pour faire tout ce qu'on voudra, pourvu qu'il le puisse.

J'ai envoié à M: le D. de P. par la poste, les deux siècles en 4 volumes.

Il y en a un pour mon divin ange à la chambre sindicale de Paris. Je le prie de présenter mon respect et mon extrème sensibilité à Mr le Duc de Praslin.