1768-09-14, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jacob Tronchin.

Caro traditore, je vous ai attendu jusqu'à neuf heures et demi passé.
Tâchez de réparer cette perfidie. Je serais trop fâchez que vous partiez sans avoir eu la consolation de vous embrasser. En attendant, permettez que je vous adresse ce paquet pour Mr D'Argental, envoié de Parme. Vous savez que les adresses des ministres sont sacrées, et qu'il n'y a rien à risquer.

Agréez, Monsieur, mes respectueux sentiments, et l'extrême envie que j'ai de vous voir avant vôtre départ.

V.