1767-04-08, de Voltaire [François Marie Arouet] à Louis Amable Deprez de Crassier.

Monsieur,

Vous me pénétrez de Joie en m'aprenant vôtre heureux succez.
Je me flatte que tout sera bientôt règlé à vôtre satisfaction. Vous méritiez bien, assurément la justice qu'on vous a rendue. Personne ne s'intéressera jamais plus que moi à tous vos avantages. Je suis bien fâché que mon âge et ma mauvaise santé m'empêchent de venir vous dire avec quels sentiments respectueux j'ai l'honneur d'être

Monsieur,

Vôtre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire