25 juillet [1766]
En vous présentant, Monsieur, ma requête, au nom de l'humanité, pour les Sirven et pour vôtre gloire je vous conjure de me dire s'il est vrai qu'il y ait une loy de 1681 par la quelle on puisse condamner à la mort ceux qui sont coupables de quelques indécences impies.
J'ai cherché cette loy dans le recueil des ordonnances et je ne l'ai point trouvée. Vous savés que celle de 1766 y est directement contraire. Si je pouvais au moins avoir L'extrait de la consultation en faveur de ces cinq extravagants infortunés je vous aurais une extrême obligation. Je n'ai pas conçu le jugement contre Mr de la Luzerne. Il y a bien des choses dans le monde que je ne conçois pas. Il y en a qui me saissent d'une horreur égale à l'estime, à la vénération et à L'amitié que vous m'avés inspirées.
V.