Vous devez recevoir incessamment, Monsieur, par la diligence de Lyon, l'ouvrage de mon ami.
Si avant que vous aiez commencé l'impression il m'envoie quelques additions ou corrections, je vous les ferai tenir sur le champ. Si la police vous fait quelques difficultés, vous n'avez qu'à me mander quels articles il faut corriger, et mon ami les réformera sans peine.
A l'égard de vôtre autre entreprise, je m'en raporte à vôtre prudence. Vous ne compromettrez ni vous ni personne. On vous fera tenir incessamment les additions aux petits chapîtres. Si on avait eu l'honneur de vous connaître plutôt on se serait mis entre vos mains pour tout le reste. Je compte sur vôtre amitié, et je vous prie d'être persuadé de la mienne.
12e juill: 1766