[27 May 1765]
Mon cher Roscius vous ne doutez pas du vif intérest que j'ay pris à votre avanture.
Vous savez combien j'aime les grands talents et combien je vous aime. J'imagine que vos communs intérêts vous ont uni avec Melle Clairon. Si vous la voyez dites luy je vous prie que nous avons pensé dans notre petit coin des alpes comme tous les honnêtes gens de Paris.
Je suis trop malade et trop dérouté pour faire actuellement ce que vous me proposez. Je vous demande en grâce d'attendre. Vous avez un grand intérest à ne vous pas presser. Les circomstances ne sont point du tout favorables. Attendons mon cher ami, je vous en conjure instament.