[10 January 1765]
J'ai tant de choses à vous dire, mon cher Caro, que je ne vous dis mot.
Il faut absolument que je vous voie, vous ou Mr vôtre frère. Soions sûr que l'histoire de la destruction entrera dans Paris sans aucune difficulté et sera très bien reçue. Croiez moi, pressez cette besogne. Il faut tout servir chaud, les plats refroidis ne tentent personne. Nous fesons tous nos tendres compliments à toute vôtre famille.
Permettez que je vous prie de faire parvenir ce petit billet à mr François Tronchin, et cet autre à mr Rieux vôtre voisin.