1764-09-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à Cosimo Alessandro Collini.

Mon cher ami voylà la lettre pour votre sérénissime, et amabilissime maître.
Ce n'est point du tout une lettre ostensible. Si S. A. E. veut en effet me faire l'honneur dont vous me parlez, elle agira sans consulter personne. Je vous prie de me mander ce que fait maître Aliboron dit Fréron. Il est bien étrange qu'un si malhonête homme, un fripon avéré, surprenne des protections si respectables.

Vale.