A Mannheim, ce 18 août 1764
Monsieur,
J'ai négocié encore avec m. de Voltaire la permission que vous avez désirée, de faire une édition générale de ses œuvres; et je l'ai obtenue.
En voici copie:
‘Le sieur Duchesne, libraire de Paris, m'ayant demandé mon consentement pour l'impression de mes œuvres, je ne puis que lui en témoigner ma satisfaction, à condition qu'il se conformera à la dernière édition de Genève, et qu'il fera soigneusement corriger les fautes d'impression.
Voltaire
Fait au château de Ferney, le 31 juillet 1764’
Si cette permission vous convient, je vous l'enverrai; et dans ce cas j'accepterai les cinquante exemplaires qu vous avez eu la bonté de m'offrir, dans leur nouveauté, et francs de port. Voilà ce que j'ai pu faire. Je désire avoir des occasions de vous faire connaître les sentiments d'estime avec lesquels j'ai l'honneur d'être
Votre très humble et très obéissant serviteur,
Colini
secrétaire intime de s. a. s. e. palatine
Monsieur, mille compliments à m. l'abbé Regly.