au Château de Ferney 6^e Juillet 1764

Recevez, Monsieur, les remerciements que je vous dois pour le présent que vous avez bien voulu me faire des œuvres de m^r Rousseau, et du Théâtre de M^r De Voltaire.
Je voudrais bien que l'occasion se présentât de vous en témoigner ma reconnaissance qui doit être d'autant plus vive, que je n'avais pas mérité cette attention de vôtre part.

Je suis très mortifié pour vous que m^r De Voltaire ait remarqué plusieurs fautes de Typographie, et autres, dans vôtre édition de son théâtre, parce que celà le fâche.

J'ai l'honneur d'être avec tous les sentiments que je vous dois, Monsieur, Vôtre très humble et très obéïssant serviteur

Wagniere