1763-12-08, de Voltaire [François Marie Arouet] à Friedrich von Mülinen.

Monsieur,

Permettez que j'aie l'honneur de vous présenter, aussi bien qu'à la société d'agriculture, mes très humbles remerciements.
Rien ne pouvait augmenter mon respect et mon attachement pour vôtre République; mais la faveur dont vous m'honorez augmente ma reconnaissance. Je n'ai rien à désirer, sinon que ma santé me permette de venir vous présenter mes remerciements.

J'ai l'honneur d'être avec bien du respect,

Monsieur

Vôtre très humble et très obéïssant serviteur

Voltaire