1763-07-17, de Voltaire [François Marie Arouet] à Henri Rieu.

Mon très cher corsaire, tout le monde vous regrette et vous devez vous en douter.
Notre petite troupe de Ferney soupire. Vous voilà donc hollandais, tâchez de l'être le moins longtemps que vous pourrez.

Si vous avez du loisir, amusez vous à lire la tragédie sainte de Saül et de David. Si vous aimez à gratifier le public, faites un recueil pour l'édification des saintes âmes, et croyez que la mienne est à vous bien tendrement.

V.