1763-02-25, de Voltaire [François Marie Arouet] à Paul Claude Moultou.

Je suis en peine, Monsieur, d'Olimpie, et de la tolérance; je trouve qu'il y a beaucoup à faire au premier ouvrage, et que le second est bien délicat.
Je vous soumets l'esquisse d'un nouveau chapitre; il ne tient qu'à vous qu'il soit meilleur.

N'auriez vous point quelque bon livre sur ce sujet, et voudriez vous me le prêter? Mais quelques lignes de vôtre main vaudraient mieux que tous les livres.

Renvoyez moi, je vous suplie, le plutôt que vous pourez, ce croquis que j'ai dicté, et dont je n'ai point de Copie.

Je suis sûr que mr le controlleur général, mr le Duc de Praslin, mr le Duc de Choiseuil, made de Pompadour ont de très bonnes intentions; il faut assurément en profiter. Ne pouriez vous point quelque jour venir en causer avec moi? Vôtre jeunesse est faitte pour éclairer tous les âges.

V.