1762-12-10, de Voltaire [François Marie Arouet] à Gabriel Cramer.

Mon cher Gabriel je vins vous voir avant hier et dire adieu à Philibert.
Mais ou vous étiez sortis l'un et l'autre ou vous étiez invisible. Comment vont vos parties affligées? N'avez vous pas besoin de quelque rabâchage de Pierre intitulé tragédie? Allez, telles pièces, telles estampes, mais je soutiens que celle de la toison d'or est un chef d'œuvre. Au reste vous ferez comme il vous plaira, mais je persiste dans mon indiférence pour les dernières pièces de Pierre, et pur les tailles douces.

V.

D'ailleurs faites tout comme il vous plaira. Vous êtes le maître absolu.