1761-10-08, de Voltaire [François Marie Arouet] à François Devosges.

Je prie m. Devosge d'être persuadé de mon estime et de ma reconnaissance.

Il a rectifié avec beaucoup de goût l'estampe pitoyable qui était à la tête d'Œdipe.

Il pourrait dessiner et graver, s'il le veut bien, Sophonisbe à qui on présente la coupe de poison;

Pompée qui, dans Sertorius, brûle les lettres, etc;

don Sanche d'Arragon, qu'on veut empêcher de s'asseoir;

Nicomede qui apaise une sédition;

Œdipe, suivant le dessin ci-joint;

la Toison d'or, un dragon et deux taureaux menaçants;

Othon, qu'on proclame empereur, et Galba qu'on tue dans Agésilas,

Attila Suréna, Pulchérie Tite et Bérénice supposé qu'on puisse dessiner quelque moment heureux de ces pièces malheureuses