1761-02-05, de Voltaire [François Marie Arouet] à Gabriel Cramer.

Monsieur Gabriel Cramer, soit le bienrevenu comme il est le très désiré.
Je crois avoir prêté le roman de Zaïdeà madame Cramer; si c'est elle qui l'a, qu'elle ait la bonté de me le renvoier au plus vite car j'en ai un extrême besoin. Si elle a un autre Zaïde que le mien qu'elle ait la bonté de me le prêter.

La préface de ce que vous sçavez ne poura ne se faire sans le Corpus poëtarum. Puis-je avoir ce matin deux douzaines de Tancrède pliés, et deux douzaines d'Epitres à Albergati aussi pliées séparément?

Puis-je avoir le mémoire, et l'avis circulaire? Voilà bien des choses que je demande, mais aussi je travaille continuellement pour vous.